C’est la première action scientifique d’envergure menée sur les archives communales.

Dans un premier temps, le classement s’est concentré sur les archives contemporaines (archives postérieures à 1982) conservées en mairie. La commune étant dépourvue de local d’archives aménagé, il a fallu composer avec cette difficulté notamment lors de la réintégration des archives classées et conditionnées en fin de mission. Après une pause de quelques semaines consacrées au traitement des archives modernes, le classement des archives contemporaines s’est poursuivi.

Les archives modernes (antérieures à 1983) ont été transportées, classées et triées aux Archives départementales de l’Hérault sur le site de Pierresvives à Montpellier. En dépit du fonds relativement peu volumineux (environ 12 mètres linéaires), le traitement des archives modernes a été assez chronophage en raison de la présence de moisissures et de poussière sur les documents.

À l’issue du classement, le fonds moderne occupe désormais 8,5 ml. Le fonds contemporain diagnostiqué mesurait à l’origine 34,15 ml. Après l’élimination réglementaire des documents le fonds contemporain occupe à présent 19 ml. 

Malgré la présence d’un certain nombre de lacunes (notamment pour les archives modernes), le fonds communal illustre le passé et le statut particulier d’une commune rurale composée essentiellement de plusieurs hameaux et lieux-dits.

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